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RéfleXions Ophtalmologiques la revue

Editorial - Novembre 2013 - n° 169

VALÉRIE LE TIEN (1) - ERIC SOUIED (2)

(1) - Centre hospitalier intercommunal, Créteil ; Clinique Gaston Métivet, Saint-Maur-des-Fossés
(2) - Centre Hospitalier Intercommunal, Créteil

Anti-VEGF dans la DMLA : perspectives

Les traitements anti-angiogéniques sont à l’origine d’une véritable petite révolution dans la prise en charge de nos patients atteints de DMLA exsudative. Il n’est plus envisageable, en 2013, de faire l’impasse sur les injections intra-vitréennes d’anti-VEGF pour traiter des néovaisseaux choroïdiens dont les conséquences sont dramatiques sur l’évolution de l’acuité visuelle centrale pour ces patients. La commercialisation d’aflibercept va sans doute modifier notre pratique clinique, et les différents schémas thérapeutiques actuellement en cours. Dans ce dossier sont abordés successivement les particularités de ce nouvel anti-VEGF par rapport à ceux actuellement existants (V. Le Tien), et ce que cela pourrait changer dans nos habitudes cliniques (K . Atmani). Il est intéressant d’avoir l’expérience et le recul d’autres pays où l’aflibercept est déjà commercialisé (V. Parier).

Le deuxième sujet important évoqué dans ce dossier est la place du bevacizumab parmi les traitements anti-angiogéniques, et en particulier vis-à-vis du ranibizumab (J. Tilleul). Bien qu’il n’ait pas l’AMM dans le traitement des néovaisseaux choroidiens de la DMLA, les résultats de l’étude GEFAL, comme avant elle d’autres études internationales, n’ont pas montré de différence significative entre le ranibizumab et sa molécule « cousine » le bevacizumab. Mais cela est-il suffisant pour l’utiliser en pratique clinique quotidienne au même titre que les autres anti-VEGF « officiels » ?

Ces questions, et d’autres encore, vont se poser dans les mois qui viennent. Le débat ne fait que commencer dans la communauté des rétinologues, et ceci dans l’intérêt de nos patients.

Bonne lecture.