Affcetions rétiniennes : la (r)évolution continue

Nous avons maintenant un an de recul depuis que l’aflibercept est officiellement disponible en France dans le traitement de la DMLA exsudative. En même temps, notre vocabulaire s’est enrichi par de nouveaux et étranges mots: « switch », « switch back »… En effet, nous savons, depuis que nous traitons la DMLA par les antigiogéniques, qu’il faut doser et ajuster les traitements au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, et que rien n’est plus difficile que d’obtenir la stabilisation sur la durée. En ce sens, avoir une alternative thérapeutique à proposer à nos patients est une chance supplémentaire. C’est le sujet abordé par Karim Atmani. De nouvelles indications s’annoncent dans la DMLA exsudative et atrophique, ainsi que dans le traitement des oedèmes maculaires associés aux occlusions veineuses rétiniennes et à la rétinopathie diabétique (Vincent Parier).

Là encore, l’alternative thérapeutique possible est primordiale : le praticien est face à une affection chronique, récidivante et dont le traitement de la cause est difficile.

Par ailleurs, n’oublions pas qu’il est nécessaire de tenir compte du profil et des antécédents de chaque patient, comme par exemple dans les occlusions veineuses rétiniennes (Valérie Le Tien, Yves Lachkar). Tout comme le suivi doit être adapté à la pathologie : Nabil Benyelles expose dans ce numéro le cas particulier de la prise en charge chez le diabétique.

Ainsi, la (r)évolution continue dans le traitement des affections rétiniennes, et il paraît que ce n’est que le début.

Bonne lecture.