Editorial - Septembre 2014 - n° 177
Serge Doan - Hôpital Bichat et Fondation Rothschild, Paris.Bonnes pratiques en surface oculaire
Le dossier surface oculaire de ce mois est axé sur les bonnes pratiques. Même s’il n’y a aujourd’hui pas de consensus officiel sur les attitudes diagnostiques et thérapeutiques dans les différentes pathologies de la surface oculaire, les auteurs de ce dossier ont synthétisé les différents éléments en se basant sur la pratique et le bon sens.
Dans la sécheresse (Antoine Rousseau), les allergies (Serge Doan), les infections (Sophie Stéphan, Antoine Heitz, Marc Labetoulle, Tristan Bourcier) et les inflammations (Aurore Muselier), l’interrogatoire reste un moment clé du diagnostic, trop souvent éludé, à la recherche par exemple d’une rhinite ou d’une sécheresse buccale qui orienteront respectivement vers une allergie et une sécheresse autoimmune. L’examen clinique doit rechercher les quelques rares signes pathognomoniques comme des papilles géantes (kératoconjonctivite vernale ou atopique), des infiltrats catarrhaux (rosacée), une imprégnation conjonctivale supérieure à la fluorescéine (kératoconjonctivite limbique supérieure de Théodore), etc… Des examens classiques (bilan allergologique, médecine interne, dermatologie,…) peuvent être complétés par des tests ciblés (test de provocation conjonctivale, test rapide de détection d’adénovirus ou de MMP9 - pour l’inflammation oculaire et la sécheresse, dosage des anticorps anti SSA-SSB pour le Gougerot, …). Enfin, les différents outils thérapeutiques seront également détaillés.
Bonne lecture !