Editorial - Janvier 2016 - n° 191

Le cerveau d’un enfant est un monde en devenir, tant il est vrai qu’il mature après la naissance pendant une décennie.

La pathlogie neuro-ophtalmologique de l’enfant doit tenir compte de ce paramètre essentiel. Ainsi, par exemple, statuer sur un trouble de l’apprentissage comme une dyslexie ou une dyspraxie n’est réellement pertinent qu’après cette période de maturation. Nous le soulignons dans notre article qui essaie de définir le rôle de l’ophtalmologiste dans la prise en charge de ces pathologies.

Solange Milazzo développe ensuite un aspect qui pose souvent un questionnement au praticien face à un strabisme aigu de l’enfant : est on dans la pathologie ophtalmologique pure, ou bien s’agit il d’une problématique neurologique sous jacente ?

Une autre question difficile est abordée par Liza Vera qui traite de la conduite à tenir devant une anisocorie de l’enfant.
Poursuivant notre cheminement face à des situations cliniques pratiques, Guylène Le Meur nous aide brillamment à savoir ce qu’il convient de faire devant une papille anormale chez un enfant.
Et François Audren prend la suite en nous exposant de façon magnifiquement illustrée la pathologie malformative du nerf optique.
Pour terminer avec un sujet tout aussi passionnant, nous avons demandé à Matthieu Robert de nous éclairer sur le nystagmus de l’enfant, à la fois symptôme clinique et pathologie en soi, ce qui souvent peut déconcerter, mais cela ne sera certainement plus le cas après la lecture de cet article qui clôt notre dossier. Bonnes lectures et excellente nouvelle année !

COMPLÉMENT D'INFORMATION

Numéro 190 de Réflexions Ophtalmologiques
Mois de Décembre 2015
Page 38 à 40 : Article ARMD : session diabète Dans cette rubrique nous avons omis de citer les orateurs de cette session : Pr S. Baillif, Dr O. Rebollo, Dr I. Aknin et notamment le Pr P. Massin qui a assuré une grande partie de cette session et nous a fourni son algorithme thérapeutique qui apparaît en page 39, pour lequel nous la remercions vivement.