Editorial - Octobre 2015 - n° 177

Congrès EULAR 2015

Le congrès EULAR qui s’est tenu à Rome en juin 2015 n’a pas dérogé à la règle. Même si tous les « champs » de la Rhumatologie sont abordés, une très large part est consacrée aux rhumatismes inflammatoires et d’une manière générale aux avancées ou perspectives thérapeutiques. Les données les plus prometteuses vis à vis de nouvelles molécules concernent avant tout le rhumatisme psoriasique, avec l’inhibition sélective de l’interleukine-17 et de la phosphodiestérase-4.

L’augmentation du risque cardiovasculaire dans les spondyloarthropathies se confirme, et le rôle délétère de l’obésité est suggéré dans la polyarthrite rhumatoïde, tant en ce qui concerne la réponse aux traitements qu’un éventuel accroissement du risque de développer une PR. Des données intéressantes sont rapportées dans le domaine de la physiopathologie de la PR, avec des effets suggérant un effet pathogène des anticorps dirigés contre des peptides citrullinés. Les études rapportées dans l’ostéoporose permettent de préciser des facteurs et d’affiner des stratégies thérapeutiques. Des résultats prometteurs sont également rapportés dans la goutte, avec l’émergence de nouvelles molécules agissant sur le transport tubulaire de l’acide urique.

La richesse et la diversité des communications font que l’EULAR est clairement devenu depuis plusieurs années, au même titre de l’ACR, un rendez-vous incontournable de notre spécialité.

Nous allons tâcher, comme chaque année depuis plus de 10 ans, essayer d’en dégager les points forts, en toute indépendance éditoriale , et sous les regards toujours vigiles d’un grand nombre de nos confrères du Comité de rédaction.

Je me joins à eux pour vous en souhaiter une bonne et fructueuse lecture !