En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites ou vous proposer des contenus en rapport avec vos centres d’intérêts. OK

RéfleXions Rhumatologiques la revue

Editorial - Novembre 2013 - n° 162

Marc Marty - Service rhumatologie Hôpital H. Mondor Créteil France

Rachis cervical


La cervicalgie et la névralgie cervio-brachiale sont 2 affections fréquentes que les rhumatologues doivent prendre en charge. Les articles sur la prise en charge de la cervicalgie et de la névralgie cervico-brachiale rappelle comment faire le diagnostic, présente une revue du niveau de preuve de traitement et propose une stratégie de prise en charge. A l'heure où l'Evidence Based Medecine envahie le monde médical et surtout celui de l'évaluation au sens large, nous avons souhaité refaire un point sur la prise en charge de ces 2 affections en faisant une revue du niveau de preuve des principaux traitements. Globalement, le niveau de preuve des traitements médicaux et chirurgicaux pour ces 2 affections est globalement très bas. Cependant, la plupart des traitements peuvent êtres utilisés dans le cadre de leurs indications génériques. Par exemple, les antalgiques faibles opioïdes (palier II OMS) ont comme indication traitement des douleurs modérées à intenses de l'adulte. Même si aucune étude n'a été conduite dans cette indication, ils peuvent être utilisés. C. Desmoulins et al. présentent les grands principes, méthodes et indication de la rééducation du rachis cervical. Il souligne l'absence de parallélisme anatamo-clinique et le caractère hétérogène des patients. Ils proposent une prise en charge raisonnée, individualisée à chaque patient, même si ces principes ne sont pas totalement validés.


Y. Henrotin nous propose une mise au point sur l’instabilité cervicogénique qui est une entité clinique à part entière liée une réduction des propriétés proprioceptives des structures du rachis cervical. Elle se caractérise par un défaut de stabilisation cervico-céphalique dans l’espace. Elle ne peut être considérée qu’après exclusion d’une atteinte vestibulaire. Elle est traitée par une kinésithérapie à visée proprioceptive du rachis cervical et des exercices de reprogrammation du reflexe cervico-oculaire. Le diagnostic de l’instabilité cervicogénique est conforté par la réussite du traitement basé sur une kinésithérapie adaptée.
 

Bonne lecture et bonnes réflexions.